Post du 26/03/2019 à 12h45 (18h45 Fr) dans le bus pour Salento

Ce magnifique désert est avant tout surprenant, surprenant de le trouver ici, au milieu de nulle part, entre les deux cordillères des Andes Colombiennes.

Il porte le nom d'un serpent, le Tatacoa, qui vivait dans le coin à l'époque (lors de la découverte par les conquistadors), mais aujourd'hui il a disparu des lieux. 

Je ne pensais pas arriver si tôt à Neiva, la grosse ville la plus proche où il est obligatoire de faire escale pour changer de bus. Puis de cette ville il faut prendre un minibus ou pick-up taxi collectif pour Villaveija (8 000 Pesos Colombien, 2,30€) et ensuite un tuk-tuk depuis ce petit village pour aller dans le désert (15 000 Pesos Colombien, 4,30€ à partager jusqu'à 3 personnes). Donc je suis arrivé dans le désert vers 15h avec deux belges avec qui j'ai partagé le tuk-tuk. Et il faisait super chaud ! La différence de température avec San Agustin était énorme !

On à rapidement trouvé un logement, il n'y en a pas des masses dans le désert et c'est basique avec douche froide (mais ça paraît pas très froid vu la chaleur), mais il est possible d'y dormir. Généralement c'est des campings, avec des emplacements de tentes sous des abris en tôle. Bref nous on était au camping La Tranquilidad, et ils proposent des chambres pour 60 000 Pesos Colombien (17€), un lit en dortoir pour 20 000 Pesos Colombien (5,65€), mais moi j'ai choisi le hamac pour 15 000 Pesos Colombien (4,25€) afin de dormir dehors, un peu plus au frais. Par contre pas de piscine à notre camping, c'est bien dommage vu la chaleur, mais il y en quelques unes dans des hébergements plus chicos.

Après s'être un peu posé on est parti se balader dans le désert il y a deux sites majeurs : le désert gris de Los Hoyos, il est un peu plus loin que là où sont regroupé les hébergements, à 8km, et le désert rouge de Cuzco qui est juste à côté des hébergements. On est parti vers ce dernier, avec un autre français et un couple de colombiens qui dorment aussi au camping.

On a fait la boucle fléchée du désert rouge, elle n'est pas longue mais il fait tellement chaud qu'on avance pas vite, alors il faut bien compter 1h30-2h pour faire le tour. Ça commence sur les hauteurs avec une belle vue sur l'horizon et les cactus (dont certains avec les fleurs comestibles), puis on descend pour marcher et zig-zager dans les canyons colorés.

On était de retour au mirador juste à temps pour le coucher de soleil, mais malheureusement c'était très nuageux, avec de la pluie et de l'orage au loin, alors ça a pas donné grand chose.. Et les nuages sont resté là toute la soirée nous empêchant d'aller observer les étoiles à l'un des observatoires. En effet comme il n'y a pas de pollution lumineuse c'est un endroit idéal pour observer le ciel une fois la nuit tombée, avec des télescopes et les explications d'un professionnel. Enfin bon c'était pas vraiment le bon soir, là c'était plus observation d'éclairs..

Donc on a fini la soirée en jouant au Uno, avec un mélange de règles des pays de chacun (Ouais à l'occasion faudra se renseigner des règles officielles auprès de la ligue internationale du Uno..) et en buvant des bières.

En parlant de boissons, dans le désert leurs prix est exorbitant ! Il faut compter 5 000 Pesos Colombien (1,40€) pour une petite bouteille d'eau de 500ml, à ce prix là autant prendre une bière de 33cl à 4 000 Pesos Colombien (1,10€) !

Je n'ai pas vu de bestioles bizarre à pars des chèvres (qu'il est possible de manger le soir dans les restaurants, c'est bon mais pas très tendre une chèvre du désert de Tatacoa..) et des chevaux, par contre les colombiens ont trouvé un scorpion dans la salle de bain de leur chambre.... Je peux vous dire que j'ai bien secoué le hamac avant de dormir et mes chaussures avant d'y mettre les pieds dedans !

Voilà pour le désert de Tatacoa où je ne suis pas resté très longtemps puisque je suis reparti ce matin après un levé de soleil pas terrible terrible avec les nuages. Et je ne suis pas allé voir le désert gris déjà parce qu'il est loin, et puis il paraît qu'il n'est pas très exceptionnel.

Là je suis dans un minibus (oui encore, ils ont pratiquement que ça pour se déplacer, pas trop de grands bus..) en direction de Salento où il y a le fameux Valle de Cocora et ses forêts de palmiers.